L'information est un bien public.
Vous intéresser et vous informer : faire tomber le mur du silence.
Vous avez le droit de savoir.
"Puisqu'ils ont osé, j'oserai aussi, moi. La vérité, je la dirai, car j'ai promis delà dire, si la justice, régulièrement saisie, ne la faisait pas, pleine et entière. Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice. Mes nuits seraient hantées par le spectre de l'innocent qui expie là-bas, dans la plus affreuse des tortures, un crime qu'il n'a pas commis.
Et c'est à vous, monsieur le Président, que je la crierai, cette vérité, de toute la force de ma révolte d'honnête homme. Pour votre honneur, je suis convaincu que vous l'ignorez. Et à qui donc dénoncerai-je la tourbe malfaisante des vrais coupables, si ce n'est à vous, le premier magistrat du pays ?" Emile zola "J'accuse"
Chers Amis, chers visiteurs, chers frangypans,

Nous vous recommandons fortement de lire au préalable la section Bienvenue.
Les pierres sont là pour nous rappeler les moments essentiels de notre histoire, qu’on ne doit pas oublier. Les pierres nous racontent notre histoire, d’où nous venons, qui nous sommes. Des gens d'ici, ou d'ailleurs qui oublient d’où ils viennent, ne peuvent pas savoir où ils vont. Il faut se souvenir de qui nous sommes, d'où nous venons; et toujours avec cette humilité. Ne pas penser que la modernité doit nous offrir cet arrogance trop souvent entendue, vue et lue partout.
Le sous-titre de ce blog, « Les vieilles pierres doivent-elles se taire ?» est éclairant et
montre à quel point les propriétaires sont seuls et démunis face à la
montée de cette radicalisation agricole exacerbée portée par un collectif identitaire rural local. Car, ce que ce blog montre aussi est la grande
pusillanimité des institutions et de certains services de l’État quand il s’agit de dénoncer les comportements d'agriculteurs voyous, et de protéger et sauvegarder le patrimoine. Même si les propriétaires se montrent indulgents pour certains à
leur égard, ils constatent chez nombre d’acteurs de l’État, un refus de se
confronter à certaines réalités, qui parle aussi de la façon dont se
font nombre de carrières de fonctionnaires ou d'élus: savoir, ne pas voir ce que l’on a sous les yeux
est un art qui fait des ascensions fulgurantes et des règnes longs.
Les propriétaires ont pris conscience que le patrimoine n'était pas seulement une histoire de vieilles pierres. On ne protège que ce qu'on aime, et on aime que ce qu'on connaît. Derrière ces murs, il y a aussi des passions et ... des drames humains à raconter, à faire partager. Derrière ce blog, initialement il y avait l'envie de partager un simple projet de vie d'alors, le leur.
Les propriétaires vous proposent de réfléchir au contre-pied de ce vers Horace : « La patience rend tolérable ce que l'on ne peut empêcher »
Vandalisme, refus du passé, haine de l'altérité.
Ce voyage dans les coulisses des milieux agro-industriels de Haute-Savoie nous révèle ce que parfois il serait plus confortable d'ignorer.
Mais il nous informe aussi sur un droit fondamental : se défendre. ⚖ Au dialogue, aux responsabilités et à la transparence, "ils" préfèrent la loi du silence; une omerta imposée par cette mafia agricole.
En ce XXIe, en France, un nombre non négligeable de Monuments protégés ou non sont vandalisés impunément chaque année. Dans ce contexte, n’ayons pas peur de le dire, les français assistent aujourd’hui à un suicide de la protection des Monuments historiques à la française, soumise pour certains à de petits maires (ruraux) despotes, au mutisme aggravé et anormal des pouvoirs publics et à des connivences malsaines entre des organismes régionaux et départementaux prétendument de la protection et de contrôle. Si les pierres ont leurs larmes, elles ont aussi des cris de révolte.
Et c’est vous, petits propriétaires privés, qui en êtes les victimes innocentes : vous êtes ou vous serez dénigrés, attaqués de toutes parts.
Les propriétaires sont passionnés de vieilles pierres. En découvrant Frangy et le Domaine, ils ont été séduits par le site, l'authenticité des hameaux, la simplicité extérieure de cette demeure moribonde, les décors intérieurs, la sérénité (apparente) et le charme des extérieurs. À l'heure de la trentaine, ils souhaitent s'y installer et redonner vie à ce lieu délaissé en y développant un projet familial personnel et culturel de qualité.
Ils se consacrent entièrement à cet ambitieux projet à partir de 2004, qui mobilise toute leur énergie et tout leur patrimoine personnel. Bel-Air obtient le Label Fondation du Patrimoine en 2009. Le chantier est très important. Il leur a réservé quelques surprises quant à l'état de l'édifice et ils ont rencontré un certain nombre de difficultés dans son exécution. Il reste encore beaucoup à faire dans cette demeure restée sans entretien depuis bien trop longtemps.
C'est malheureusement sans compter avec ce communautarisme agricole exacerbée cupide et de ses quelques nés-natifs, peu soucieux de construire leur avenir en préservant leur passé (à eux). Des atteintes irrémédiables sont régulièrement commises par certains agriculteurs ainsi que par la commune elle-même contre le Domaine, voué à être détruit (par M. Le Maire sous influence d'agriculteurs) ainsi que du patrimoine rural bâti et naturel du village.
L'eau peut même redevenir l'objet d'une guéguerre, version moderne de Jean de Florette : l'aqueduc bouché du XVII par des agriculteurs et le logis alimenté par un filet d'eau potable communale, n'obtient pas de la commune, la conformité de la distribution, et des futurs co-gérants du GAEC, le droit d'accès.
Savoir ce qui se dit, se fait, se trame, se décide, s’organise, au profit d’intérêts particuliers de nés-natifs, d’alliances politiciennes et d’agrobusiness, et non de l’intérêt général devient une priorité. Ce vandalisme communal est malheureusement emblématique du regard méprisant de M. Le Maire, agriculteur, sur le patrimoine du village. Les actes de vandalisme commis par l’Etat sont les plus graves puisqu’ils sont pratiquement assurés de l’impunité, étant commis par ceux mêmes qui ont en charge de les réprimer.
Les propriétaires en sont ici par la volonté d'un homme; ils en sont ici par l'acharnement d'un homme, un agriculteur de vieille souche, élu omniprésent, aujourd'hui maire omnipotent, M. Bernard Revillon, qui est également signataire d'un collectif identitaire rural ABAG et qui est accessoirement Vice-Président de la communauté de communes CCVU / CCUR
Partout dans le monde la culture -en général- et la sauvegarde du patrimoine -en particulier- sont reconnus comme faisant partie des enjeux du développement durable, au même titre que les énergies renouvelables… Or, que dire d’un projet qui, en 2014, commence par la destruction du patrimoine local unique à la Haute-Savoie, vieux de plus de ... sept siècles pour le plus anciens, alors même qu’il n’y a aucun caractère d’urgence ? Sommes-nous revenus dans les années 60? En imposant ainsi par la force la destruction de ce vieux centre-bourg historique contre lesquelles de nombreuses voix s’étaient élevées la municipalité de Frangy et son maire agriculteur de vielle souche ne fait pas la preuve d’une grande capacité de discernement.
La définition du vandalisme est claire : “comportement de celui qui détruit ou endommage gravement et gratuitement des œuvres d’art, des objets de valeur…”. La destruction d’un centre-bourg historique appartenant à la commune s’apparente à un tel acte : sa rareté (base XIVe) et sa position dans le centre lui conféraient déjà une valeur patrimoniale et urbaine ; sa destruction pure et simple, à la hâte et sans projet clair et budgétisé peut définitivement être associée à un “endommagement grave et gratuit”. Alors oui, l'Asso n’aura de cesse de dénoncer et de s’opposer à ce vandalisme du XXIe et à ces individus !
Gratia Dei sum id quod sum
Les propriétaires de Bel-Air, Jul 2013
et le Dossier de presse "Le Domaine de Bel-Air" pour ceux intéressés
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